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© Frantisek Zvardon / Tél. : +33 (0)6 42 61 37 79 / f.zvardon@icloud.com
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Aurora borealis
Les lumières du Nord, murmures de l'univers.

Solitaire dans une étendue isolée, le photographe cherche à "établir sa propre connexion avec l'univers". C'est par ces termes, que Frantisek Zvardon monte sa fascination profonde pour les "lumières du nord". C'est en Islande, aux lisières du cercle polaire, qu'il a tracé les chemins de sa quête, pour capter leur magie de concert avec la beauté des paysages lunaires, grandiloquents, abrupts et uniques. Sa démarche est quasi spirituelle et envoutante. Baptisées  lumière qui peut être entendue  les aurores le laisse percevoir une musique très personnelle,résonnent en moi comme une vibration, qui m'entraîne dans un ballet magique.
Déjà, ce sentiment de lien à l'infini prévalait dans certaines perceptions légendaires des aurores. Pour les Inuits du Groenland, l'aurore boréale (atsaniq) est liée au monde des morts : elle serait la manifestation des âmes de leurs disparus jouant à la balle au pied avec des têtes de morses - cette pratique préexistante au football est très populaire chez ce peuple. Refuge des esprits, les aurores effraient : les Inuits recommandent de se couvrir la tête lors de leur apparition sous peine de se la faire couper par le sifflement des halos boréaux. Sifflement qui, s'il existe toutefois, inspirerait les sons des katjjait, des joutes verbales inuit traditionnelles, et incite les Inuits à siffler en retour pour éloigner l'aurore qui menace.
Chez les Sames de Laponie, l'aurore serait le lit où dorment des corps de chamans. Ce qui commande de la regarder avec calme et respect, et assure de son effet apaisant et régulateur sur les conflits humains. En Laponie aussi, les aurores sont très connectées à la nature et ses esprits : pour certains Sames, en filant à travers la nuit dans les vastes étendues, les renards polaires, balayant le sol de leur queue blanche, projettent dans le ciel une poussière neigeuse qui se teinte dans les airs de lueurs rouges, vertes ou blanchâtres. Les Finnois désignent d'ailleurs encore aujourd'hui l'aurore par le terme "feu du renard" (revontulet).
Il faudra attendre le XXe siècle pour comprendre scientifiquement la formation des aurores. Ejecté de la surface bouillonnante du soleil, le vent solaire, chargé en hydrogène, voyage deux jours durant dans l'espace avant d'entrer dans l'atmosphère terrestre, où il va percuter des molécules d'azote et d'oxygène. Avec l'énergie du choc, la molécule se met à vibrer, tourne sur elle-même. Cette excitation provoque l'écartement des électrons qui constituent de la molécule, avant qu'ils n'y recollent. C'est cette collision qui provoque la lumière des aurores boréales. La vitesse du déplacement de l'aurore, sa luminosité et sa couleur, reflètent ainsi le rythme, l'intensité et l'altitude d'entrée d'un vent solaire dans l'atmosphère.
La danse des aurores dans les cieux polaires ne laisse aucune place à l'indifférence. Certains pleurent dès leur première rencontre, envoutés par un pouvoir qu'ils ne soupçonnaient pas. D'autres ne sont jamais rassasiés d'un spectacle toujours changeant.
La première aurore de cette nuit islandaise de mars s'amorce timidement, sa pâleur diaphane se confond avec la voie lactée. L'illusion n'a qu'un temps. Le halo soudainement verdit, se densifie, les particules se concentrent et se projettent dans le ciel en spirales tourbillonnantes. Le phénomène se démultiplie, bientôt une dizaine d'arcs irréguliers dans leur forme mais égaux dans leur scintillement puissant bariolent le ciel, reliant l'horizon d'un point à un autre.  Ils s'estompent finalement. Une minute ou une heure plus tard, d'autres lumières boréales entameront encore une autre chorégraphie singulière, laissant transparaître les étoiles et les planètes.

Dans l'immensité silencieuse des plaines d'Islande, les effluves de souffre échappées du sol, la silhouette se laissant deviner d'une cahute isolée, parfois la sirène d'un bateau au large, témoignent encore de la réalité terrestre. Frantisek Zvardon s'y raccroche pour ne pas se laisser happer par le spectacle. Il s'attarde au-dessus d'étendues d'eau car "elles produisent, au premier plan, des reflets très graphiques ».
Les émotions vibrantes que provoque l'aurore incitent à se dépasser, à chercher frénétiquement l'instant précis où leur beauté s'offre toute entière à celui . Il s'agit de capter "le côté infini et aléatoire des combinaisons colorées de ces phénomènes célestes . le photographe, compare la manifestation de l'aurore à des œuvres contemporaines. La technique photographique moderne permet chaque année de mieux restituer le phénomène. Au point que l'appareil photo, doté d'une sensibilité iso très élevée et réglé sur un temps d'exposition très long, peut capter un spectre lumineux plus large que l'œil nu.
La capture des lumières dans leurs magnificences, un hommage. Et même un remerciement, car là, grandiose dans les cieux, se dessine la raison des rêves.
Livre 72 pages titre en argent en en relief, den. avec les couleurs fluorescentes indiquant les constatations

Aurora borealis
Les lumières du Nord, murmures de l'univers.

Solitaire dans une étendue isolée, le photographe cherche à "établir sa propre connexion avec l'univers". C'est par ces termes, que Frantisek Zvardon monte sa fascination profonde pour les "lumières du nord". C'est en Islande, aux lisières du cercle polaire, qu'il a tracé les chemins de sa quête, pour capter leur magie de concert avec la beauté des paysages lunaires, grandiloquents, abrupts et uniques. Sa démarche est quasi spirituelle et envoutante. Baptisées  lumière qui peut être entendue  les aurores le laisse percevoir une musique très personnelle,résonnent en moi comme une vibration, qui m'entraîne dans un ballet magique.
Déjà, ce sentiment de lien à l'infini prévalait dans certaines perceptions légendaires des aurores. Pour les Inuits du Groenland, l'aurore boréale (atsaniq) est liée au monde des morts : elle serait la manifestation des âmes de leurs disparus jouant à la balle au pied avec des têtes de morses - cette pratique préexistante au football est très populaire chez ce peuple. Refuge des esprits, les aurores effraient : les Inuits recommandent de se couvrir la tête lors de leur apparition sous peine de se la faire couper par le sifflement des halos boréaux. Sifflement qui, s'il existe toutefois, inspirerait les sons des katjjait, des joutes verbales inuit traditionnelles, et incite les Inuits à siffler en retour pour éloigner l'aurore qui menace.
Chez les Sames de Laponie, l'aurore serait le lit où dorment des corps de chamans. Ce qui commande de la regarder avec calme et respect, et assure de son effet apaisant et régulateur sur les conflits humains. En Laponie aussi, les aurores sont très connectées à la nature et ses esprits : pour certains Sames, en filant à travers la nuit dans les vastes étendues, les renards polaires, balayant le sol de leur queue blanche, projettent dans le ciel une poussière neigeuse qui se teinte dans les airs de lueurs rouges, vertes ou blanchâtres. Les Finnois désignent d'ailleurs encore aujourd'hui l'aurore par le terme "feu du renard" (revontulet).
Il faudra attendre le XXe siècle pour comprendre scientifiquement la formation des aurores. Ejecté de la surface bouillonnante du soleil, le vent solaire, chargé en hydrogène, voyage deux jours durant dans l'espace avant d'entrer dans l'atmosphère terrestre, où il va percuter des molécules d'azote et d'oxygène. Avec l'énergie du choc, la molécule se met à vibrer, tourne sur elle-même. Cette excitation provoque l'écartement des électrons qui constituent de la molécule, avant qu'ils n'y recollent. C'est cette collision qui provoque la lumière des aurores boréales. La vitesse du déplacement de l'aurore, sa luminosité et sa couleur, reflètent ainsi le rythme, l'intensité et l'altitude d'entrée d'un vent solaire dans l'atmosphère.
La danse des aurores dans les cieux polaires ne laisse aucune place à l'indifférence. Certains pleurent dès leur première rencontre, envoutés par un pouvoir qu'ils ne soupçonnaient pas. D'autres ne sont jamais rassasiés d'un spectacle toujours changeant.
La première aurore de cette nuit islandaise de mars s'amorce timidement, sa pâleur diaphane se confond avec la voie lactée. L'illusion n'a qu'un temps. Le halo soudainement verdit, se densifie, les particules se concentrent et se projettent dans le ciel en spirales tourbillonnantes. Le phénomène se démultiplie, bientôt une dizaine d'arcs irréguliers dans leur forme mais égaux dans leur scintillement puissant bariolent le ciel, reliant l'horizon d'un point à un autre.  Ils s'estompent finalement. Une minute ou une heure plus tard, d'autres lumières boréales entameront encore une autre chorégraphie singulière, laissant transparaître les étoiles et les planètes.

Dans l'immensité silencieuse des plaines d'Islande, les effluves de souffre échappées du sol, la silhouette se laissant deviner d'une cahute isolée, parfois la sirène d'un bateau au large, témoignent encore de la réalité terrestre. Frantisek Zvardon s'y raccroche pour ne pas se laisser happer par le spectacle. Il s'attarde au-dessus d'étendues d'eau car "elles produisent, au premier plan, des reflets très graphiques ».
Les émotions vibrantes que provoque l'aurore incitent à se dépasser, à chercher frénétiquement l'instant précis où leur beauté s'offre toute entière à celui . Il s'agit de capter "le côté infini et aléatoire des combinaisons colorées de ces phénomènes célestes . le photographe, compare la manifestation de l'aurore à des œuvres contemporaines. La technique photographique moderne permet chaque année de mieux restituer le phénomène. Au point que l'appareil photo, doté d'une sensibilité iso très élevée et réglé sur un temps d'exposition très long, peut capter un spectre lumineux plus large que l'œil nu.
La capture des lumières dans leurs magnificences, un hommage. Et même un remerciement, car là, grandiose dans les cieux, se dessine la raison des rêves.
Livre 72 pages titre en argent en en relief, den. avec les couleurs fluorescentes indiquant les constatations